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Les 3 P de la Workspitalité : Personnes, Place & Programmation

Dimitar Inchevpar Dimitar Inchev
12-14 min de lecture
Les 3 P de la Workspitalité : Personnes, Place & Programmation

De l’hôtellerie à la « workspitality » : le nouveau playbook du bureau. L’équipe de TwoFifty explique comment l’expérience de travail se transforme grâce à des espaces plus ancrés dans les codes de l’hospitalité.

Pour commencer, donnons un peu le ton

Depuis des décennies, le secteur de l’hôtellerie excelle à créer des lieux où l’on se sent accueilli, à l’aise et connecté. Et nous avons vu une montée des expériences « curatées » avec l’essor des pratiques d’hospitalité d’Airbnb. Cette même attention portée à l’expérience des invités migre aujourd’hui vers la conception des lieux de travail. Le terme workspitality décrit ce basculement : la fusion du travail et des valeurs de l’hospitalité, apportant chaleur, service et communauté dans des environnements conçus pour la productivité.

Dans l’hôtellerie « classique », les trois P sont People (les personnes), Process (les processus) et Physical evidence (les preuves matérielles). En workspitality, la triade évolue en People, Place et Programming, reflétant les moteurs humains, spatiaux et expérientiels d’un espace de travail moderne réussi.

D’après notre analyse des données de notre société sœur Coworkies, les modèles hybrides et la croissance des carrières indépendantes signifient que les personnes choisissent de plus en plus où elles travaillent. Les bureaux doivent « mériter le trajet » en soutenant la concentration et le bien-être, en favorisant la communauté et en proposant une programmation qui apporte apprentissage, culture et lien. Les opérateurs qui adoptent un état d’esprit workspitality ouvrent de nouveaux flux de revenus et fidélisent leurs membres tout en contribuant à la vie sociale et économique de leurs quartiers.

Une recherche rapide de workspace hospitality sur Google fait remonter quelques exemples intéressants. Explorons des lieux boutique à travers le monde qui illustrent la tendance workspitality. Au lieu de répéter la même poignée de services de chaînes hôtelières, un nombre croissant de studios hybrides et de clubs sociaux expérimentent des combinaisons inédites de travail, d’hospitalité et de retail. Les listes curatées de Goodmoods incluent des espaces comme Buckle Street Studios à Londres, qui propose des zones de coworking, des salles de réunion et une boutique au rez-de-chaussée de l’hôtel, Bad Company Workspace en Nouvelle-Zélande, où œuvres d’art et nature environnante apportent chaleur à l’environnement de travail, et Mountain Club à Queenstown, où le paysage à couper le souffle inspire toute la conception de l’espace. Pop-Up City documente des expériences de marque hybrides comme le bureau d’&C à Amsterdam, une ancienne usine de vélos où un concept-store et un café se trouvent devant l’espace de travail de l’entreprise, invitant les clients à faire leurs achats, boire un café et répondre à leurs e-mails dans le même univers pastel. Plus loin, un studio thaï a transformé le siège d’Inteltion en terrain de jeu avec barres de singe, sacs de frappe, ballons de yoga et barres d’exercice pour que l’équipe puisse socialiser et rester en forme entre deux projets. Il ne s’agit pas de chaînes standardisées, mais de plateformes soigneusement curatées qui mettent l’accent sur la culture locale et les besoins individuels.

Les sections suivantes décortiquent chacun des trois P — People, Place et Programming — avec des analyses approfondies et des exemples concrets issus de studios de niche, de clubs sociaux et d’expérimentations de design.


People — Community managers, service façon conciergerie & culture empathique

La workspitality commence par les personnes. Le succès d’un lieu repose sur l’attitude, la formation et l’empathie des équipes, ainsi que sur la communauté des membres et invités. Les community managers et concierges cartographient les objectifs des membres, font des mises en relation, animent les événements et repèrent des façons d’apporter de la valeur.

Exemples :

  • The Writers Room (New York) : un espace d’écriture partagé calme et sécurisé, avec des règles strictes et un staff qui connaît les membres par leur nom. L’adhésion inclut un accès 24/7, du rangement et un lounge-cuisine. L’environnement a soutenu la création de plus de 1 300 livres et de centaines de pièces et scénarios. En savoir plus : https://writersroom.org
  • Maketory (San Diego) : un makerspace industriel offrant menuiserie, métallerie, soudure, forge et équipement de prototypage, avec cours individuels et mentorat. L’équipe agit comme formateurs et bâtisseurs de communauté. En savoir plus : https://maketory.com
  • 1880 Bardo (Singapour) : un club social qui mêle un intérieur chaleureux à des hôtes jouant les connecteurs, curatant des rencontres et favorisant un réseautage fortuit. En savoir plus : https://1880.com.sg

Des adhésions inspirées de l’hôtellerie et un service de conciergerie (p. ex., WorkingFrom_ de The Hoxton et les installations du Hoxton Poblenou), tous deux exploitant des espaces de coworking au sein de leurs hôtels, montrent comment des équipes opérant en concierges soutiennent les télétravailleurs et le développement de réseaux dans le cadre d’environnements d’hospitalité curatés, étroitement liés à des SOPs hôtelières spécifiques pour l’ensemble des opérations.

Opérations centrées sur l’humain à intégrer dans la formation des équipes d’hospitalité :

  • Playbooks de service cartographiant l’onboarding, les présentations et la résolution des problèmes.
  • Formation à l’intelligence émotionnelle (EQ) et à l’accessibilité pour le personnel.
  • Rituels communautaires (cercles d’accueil, présentations, boucles de feedback).
  • Indicateurs : NPS, taux de parrainage, « time-to-first-value ».

Place — Concevoir pour la concentration, la collaboration et le bien-être

Place, en workspitality, couvre architecture, design intérieur, ergonomie, technologie et durabilité. Les espaces modernes équilibrent des zones de deep work, de collaboration, d’interaction sociale et des bibliothèques (zones silencieuses), des tables de projet, des lounges, des phone booths et des salles de bien-être, avec un éclairage et une acoustique adaptés.

Exemples :

Place — Priorités tactiques

Actions concrètes pour façonner et exploiter l’environnement physique :

  • Zonage & flexibilité : définir et allouer des aires pour la concentration, la collaboration, la socialisation et le bien-être ; concevoir pour la reconfiguration aisée (mobilier modulaire, cloisons mobiles).
  • Suivi d’occupation & d’utilisation : déployer systèmes de réservation et capteurs simples pour monitorer l’usage en temps réel, les pics de demande et le temps de présence.
  • Backbone technologique : garantir un Wi-Fi robuste, des systèmes unifiés de réservation et d’accès, du guidage digital et des contrôles environnementaux (CVC, éclairage, capteurs).
  • Acoustique & éclairage : optimiser lumière du jour, éclairage de tâche et circadien ; utiliser traitements acoustiques, cabines de confidentialité et surfaces absorbantes pour gérer le bruit.
  • Ergonomie & couches d’aménités : varier les assises, offrir des postes assis-debout, des salles de bien-être, des phone booths, des rangements sécurisés et des équipements d’hygiène.
  • Biophilie & matériaux : privilégier lumière naturelle, plantes, finitions à faibles COV et matières tactiles pour soutenir bien-être et identité de lieu.
  • Durabilité & circularité : suivre énergie, eau et déchets ; prioriser matériaux à faible impact, mobilier réemployé et indicateurs visibles de durabilité.
  • Moments d’hospitalité & circulations : soigner arrivées, orientation intuitive et petits points de conciergerie pour des transitions accueillantes.
  • Opérations & playbooks de service : documenter turnover, nettoyage, mises en place, flux fournisseurs/prestataires et procédures de remise en état rapide.
  • Cibles mesurables : fixer des KPIs (taux d’utilisation, délais de réservation, no-shows, satisfaction des occupants, énergie par occupant) et s’en servir pour itérer design et opérations.

Programming — Curater des expériences qui créent de la valeur

La programmation est la curation intentionnelle d’événements, de services et d’expériences répondant au développement professionnel, social et personnel des membres : ateliers, réseautage, événements culturels, séances de bien-être et accélérateurs. La programmation est le passage stratégique et volontaire d’un lieu passif à un environnement actif et engageant.

La philosophie de base : des aménités aux expériences

L’évolution fondamentale va d’aménités statiques à des expériences dynamiques.

Amenity (passif) : une machine à café gratuite dans l’office. C’est un avantage que les employés/membres peuvent utiliser. Fonctionnel et attendu.

Programming (actif) : un « Coffee Culture Hour » bi-hebdomadaire avec un torréfacteur local, un tutoriel sur les méthodes d’extraction par un barista interne ou une session de dégustation. Cet événement curaté utilise l’aménité café comme plateforme pour favoriser lien, apprentissage et communauté.

La programmation prend les actifs physiques et digitaux d’un lieu de travail et les infuse d’intention et d’interactions humaines.

Là où la gestion immobilière traditionnelle demande « L’espace est-il fonctionnel ? », la programmation inspirée de l’hospitalité demande « L’espace est-il enrichissant ? ». Voici un approfondissement de ses composantes, objectifs et modalités d’exécution.

Les objectifs stratégiques de la programmation au travail

Les entreprises investissent dans la programmation non par simple gentillesse, mais parce qu’elle génère des résultats business tangibles. Les objectifs principaux :

  1. Favoriser la communauté & l’appartenance : à l’ère du travail hybride et de l’isolement digital, la programmation crée des points de contact délibérés pour que les employés/membres se connectent en tant qu’êtres humains, pas seulement collègues. Essentiel pour la confiance et la sécurité psychologique.

  2. Renforcer la culture & les valeurs : des événements peuvent incarner et renforcer ce que l’entreprise défend. Une journée de bénévolat renforce une valeur de service à la communauté ; un « demo day » interne renforce une valeur d’innovation.

  3. Booster l’engagement & la rétention : des employés/membres qui se sentent connectés et voient que l’organisation investit dans leur bien-être global sont plus engagés, productifs et loyaux. La programmation rend cet investissement visible.

  4. Faciliter la collaboration inter-départements : un événement bien conçu (hackathon, déjeuner à thème) peut briser les silos. Un ingénieur peut croiser une marketeuse, débouchant sur des collaborations et innovations inattendues.

  5. Améliorer le bien-être : en traitant santé mentale, physique et financière, la programmation aide à prévenir le burnout, réduit le stress et montre que l’entreprise se soucie de la personne entière, pas seulement du résultat.

Programming — Playbook tactique

  • Cadre par piliers : définir 3 à 5 piliers stratégiques (p. ex. croissance professionnelle, bien-être, culture/communauté, enablement business) et rattacher chaque action à au moins un pilier.
  • Cadence & formats : instaurer un rythme répétable (p. ex. rendez-vous mensuel phare, ateliers bi-hebdomadaires, rituels hebdos) et mixer les formats : pédagogiques, sociaux, en libre accès, payants.
  • Écosystème de partenaires : tisser des liens avec commerces locaux, universités, artisans et sponsors, définir des modèles de collaboration (revenue share, troc, co-branding).
  • Monétisation & accès : utiliser des adhésions à paliers, événements payants, sponsoring, forfaits corporate et pay-per-use ; packager les offres pour accroître la valeur perçue.
  • Mesure & itération : suivre fréquentation, retours, conversion invité→membre, ROI sponsor et NPS ; mener de courts tests et itérer selon les résultats.
  • Playbooks opérationnels : créer des templates : brief d’événement, conducteur, plan staffing, checklist technique, protocole risque/sécurité et bilan post-événement.
  • Activation & comms : coordonner la promo amont, les flux d’onboarding pour nouveaux participants, les suivis post-événement et la réutilisation de contenu pour la rétention et le parrainage.
  • Scalabilité & contrôle qualité : standardiser les expériences cœur pour pouvoir monter en échelle tout en préservant la curation locale et la qualité de service.
  • Accès & inclusion : concevoir prix, horaires et formats accessibles et inclusifs, mesurer la diversité des publics et lever les barrières à la participation.
  • Cibles KPI : fixer des objectifs concrets (taux de présence, taux de ré-participation, conversion, satisfaction sponsors) et une cadence de revue pour piloter la programmation.

Les trois piliers de la programmation en détail

La réussite d’une stratégie de programmation repose sur trois piliers interconnectés : Développement professionnel, Lien social et Développement personnel & bien-être. Chacun joue un rôle distinct pour créer un environnement où les employés/membres apprennent, se connectent et s’épanouissent au-delà du travail. Regardons-y de plus près, avec des exemples concrets.

Décomposons les catégories avec des exemples plus concrets.

1. Développement professionnel

Ce pilier vise l’élévation des compétences et la croissance de carrière. L’objectif : offrir des opportunités d’apprentissage accessibles, engageantes et pertinentes.

  • Ateliers & apprentissages par compétences :

    • Techniques : « Intro à Python pour non-codeurs », « Excel avancé », « Outils IA pour la productivité ».
    • Soft skills : « Prise de parole pour introvertis », « Feedback efficace », « Négociation stratégique ».
  • « Lunch & Learn » : sessions informelles où un expert interne ou un invité partage un sujet à l’heure du déjeuner. Une manière low-barrier d’encourager l’apprentissage continu.

  • Cycles de conférenciers : faire venir leaders, auteurs ou académiques pour inspirer et ouvrir des perspectives.

  • Programmes de mentorat : dispositifs structurés qui associent juniors et seniors pour le transfert de savoir et l’orientation de carrière.

  • Accélérateurs & hackathons : défis d’innovation internes favorisant la résolution créative de problèmes et le travail d’équipe sur de vrais sujets business.

2. Lien social

Ce pilier construit le tissu social de l’organisation. Il s’agit de créer des souvenirs partagés et de renforcer les liens interpersonnels.

  • Événements de networking :

    • Structurés : « speed networking » pour aider les nouveaux à rencontrer l’ensemble de l’entreprise.
    • Informels : afterworks à thème, mixers entre départements, rooftops sociaux.
  • Clubs & centres d’intérêt : clubs soutenus par l’entreprise (running, jeux de société, lecture, photo…) pour connecter sur des passions, pas seulement des titres de poste.

  • Événements culturels & team-building :

    • Célébrations de jalons et fêtes.
    • Offsites d’équipe (escape game, cours de cuisine).
    • Journées de bénévolat.
  • Expériences food & beverage : aller au-delà du catering basique avec des « food trucks Fridays », dégustations vin/fromage, concours de chili, etc.

3. Développement personnel & bien-être

Ce pilier reconnaît que les employés/membres ont une vie et des besoins au-delà de leurs fiches de poste. Soutenir leur croissance personnelle crée une équipe plus résiliente et concentrée.

  • Sessions bien-être (mental & physique) :

    • Cours sur site ou en ligne : yoga, méditation, pleine conscience.
    • Ateliers « Gérer le stress & éviter le burnout », « Stratégies de détox digitale ».
    • Challenges sportifs et courses amicales.
  • Bien-être financier : séminaires sur la retraite (401(k) ou équivalent local), bases de l’investissement, gestion des prêts étudiants.

  • Compétences de vie & expressions créatives :

    • Art-thérapie, peinture, poterie.
    • Groupes d’apprentissage linguistique.
    • Cercles de soutien parental.

Exemples :

  • Fosbury & Sons en Belgique conçoit ses coworkings avec la sensibilité d’hôtels boutique. Les membres sont accueillis à un comptoir façon conciergerie plutôt qu’à une réception classique, et l’aménagement comprend un restaurant et un café ouverts au public, des intérieurs curatés avec canapés et œuvres, et des zones dédiées tant à la concentration qu’aux rencontres sociales. L’atmosphère guidée par l’hospitalité transforme le lieu de travail en quelque chose qui tient davantage du lobby d’hôtel stylé que du bureau corporate, capturant l’essence de la workspitality. Lisez notre entretien avec le co-fondateur Stijn Geeraets sur Coworkies.

  • Oru El Saltador en Espagne illustre la convergence des trois piliers dans un contexte moderne. Le retreat fonctionne comme un living lab d’entrepreneuriat durable où l’apprentissage professionnel se mêle à un réseau communautaire vivant et à des rituels quotidiens de bien-être. En tissant acquisition de compétences, appartenance sociale et pratiques restauratives dans un même environnement, il montre comment concevoir des expériences qui nourrissent la croissance individuelle et la culture collective.

  • Fora à Londres apporte l’esthétique d’un hôtel boutique directement au bureau. Chaque site est conçu avec des intérieurs haut de gamme, des services de conciergerie et des aménagements bien-être comme studios de yoga, bibliothèques et cafés intégrés. Les équipes sont formées à l’hospitalité plutôt qu’à la simple gestion de bureaux, renforçant l’idée que les membres sont des invités plus que des locataires.

  • Lawson Flats se positionne comme un club de membres fusionnant travail, bien-être et culture. Son offre inclut studios de yoga, vernissages, bibliothèques silencieuses et concerts du soir, ainsi que des espaces curatés (listening rooms, karaokés) favorisant des connexions sociales décontractées et sans pression.

  • Le Club Office de Vitra démontre comment la flexibilité architecturale peut soutenir un nouveau modèle de travail. Les espaces basculent avec fluidité entre concentration, collaboration et socialisation, à l’image de lieux d’hospitalité qui s’adaptent au fil de la journée aux besoins des invités. Cette approche rend le lieu de travail plus communautaire et human-centered, montrant comment le design stimule à la fois productivité et sentiment d’appartenance.

  • The Starbucks Reserve Roastery réimagine le café comme un environnement d’hospitalité immersif, où design théâtral et artisanat élèvent le rituel quotidien du café au rang d’expérience culturelle. Depuis des années, Starbucks sert de bureau officieux aux travailleurs nomades ; en créant un espace visuellement marquant et fonctionnellement polyvalent, la marque renforce son rôle à la fois de café et d’espace de travail inspirant. Un éclairage dramatique, des torréfactions à vue et des stimuli multi-sensoriels transforment la Roastery d’un simple comptoir en destination pour travailler, se rencontrer et se connecter, ancrant Starbucks au cœur de l’évolution des « troisièmes lieux ».

    Cassina bar for Starbucks

  • COMS Summit redéfinit l’avenir de la workspitality en outillant les community managers pour transformer des espaces partagés en expériences aussi accueillantes et orientées service que des hôtels boutique. À travers études de cas et programmation axée sur l’apprentissage, la communauté et l’expérience, le sommet dépasse la théorie pour montrer comment opérer à l’échelle tout en préservant la touche humaine. COMS fonctionne moins comme une conférence classique que comme un catalyseur pour repenser la façon dont les personnes se connectent, travaillent et prospèrent ensemble.

Principes pour une programmation efficace en milieu de travail

  1. Être guidé par la donnée : utiliser enquêtes et canaux de feedback pour comprendre ce que veulent vraiment les employés/membres. Ne programmez pas en vase clos.
  2. Assurer l’inclusivité : proposer une variété d’événements adaptés à différents intérêts, types de personnalité (introvertis/extravertis), étapes de vie et horaires.
  3. Adapter à l’hybride : la programmation est encore plus cruciale en modèle hybride. Concevoir des événements qui fonctionnent en présentiel, à distance et en mixte (streaming d’un invité, salons virtuels, envoi de kits d’activité aux distants).
  4. La constance avant le spectaculaire : une cadence régulière de petits événements signifiants est souvent plus impactante que quelques grands-messes coûteuses par an.
  5. Autonomiser des champions : identifier des collaborateurs/membres enthousiastes pour co-organiser et promouvoir. Un programme grassroots porté en interne gagne en authenticité et en adhésion.
  6. Mesurer l’impact : suivre la fréquentation, récolter le feedback (p. ex. NPS des événements) et rechercher des corrélations avec des métriques globales (engagement, rétention) pour démontrer la valeur du programme.

En conclusion, la programmation transforme le lieu de travail d’un simple utilitaire en destination. C’est l’art et la science de curater un calendrier d’expériences qui fait que les employés/membres se sentent valorisés, connectés et soutenus, créant in fine une culture organisationnelle plus vibrante et résiliente.


Pourquoi la Workspitality compte

La workspitality répond à des mutations structurelles de nos modes de vie et de travail. Les travailleurs hybrides et à distance choisissent où passer leur temps ; les bureaux doivent donc rivaliser par l’expérience et la communauté. Les espaces de workspitality encouragent les rencontres fortuites et diversifient les revenus (adhésions, événements, restauration, retail, hospitalité). Ils contribuent aussi au placemaking en rénovant des bâtiments patrimoniaux, en s’associant à des fournisseurs locaux et en accueillant des événements culturels.


Perspectives d’avenir

Tendances à surveiller :

  • Micro-nœuds d’hospitalité : petits espaces distribués de type conciergerie près des lieux de vie.
  • Hybrides hôtel-espace de travail : hôtels offrant abonnements de travail, suites de réunion et infrastructures bien-être.
  • Services de conciergerie dopés à l’IA : chatbots et moteurs de recommandation complétant les hôtes humains.
  • Lieux « impact-first » : indicateurs explicites de diversité, d’environnement et de social.
  • Élévation du « troisième lieu » : cafés, galeries et retail intégrant des zones de coworking.

Conclusion & comment nous pouvons aider

La workspitality requalifie le lieu de travail : d’un centre de coûts à un moteur de culture et de communauté. Quand People, Place et Programming sont intégrés, les espaces attirent, stimulent la productivité et ouvrent des revenus diversifiés.

Chez TwoFifty, nous accompagnons les opérateurs pour donner vie à cette vision, en insufflant hospitalité et singularité à chaque aspect de votre espace.

Prêt à transformer votre lieu de travail ? Découvrez nos services de conseil et laissez TwoFifty vous aider à créer un espace et une communauté portés par l’hospitalité.